Dernières nouvelles Les bourgeons, un monde à part entière1 février 2021Cynorrhodons givrés En cette saison de repos végétal, phase appelée aussi dormance*, nous pouvons apercevoir encore quelques fruits sauvages perchés au bout des branches, comme les cynorrhodons ou les prunelles par exemple. Ces fruits, comme nous en avions parlé dans cet article, constituent une étape clé de la dissémination des graines, et donc de la survie de l’espèce. L’hiver, positionnés sur les branches nues, on observe également les bourgeons, qui eux aussi sont essentiels à la pérennité de la plante. Les bourgeons se différencient en fonction de ce qu’ils contiennent… Pour la plante, le bourgeon est un organe complexe dont nous simplifierons la définition ici : c’est un ensemble de très jeunes pièces foliaires ou florales, regroupées sur un axe extrêmement court, riche de cellules méristématiques*. Ces précieux organes miniatures sont protégés par des écailles et un duvet cotonneux appelé bourre, d’où provient d’ailleurs le nom de bourgeon (du latin burra, bourre). Illustration de bourgeons en coupe transversale, par L’écho sauvage Le bourgeon qui contient des pièces florales est communément appelé le bouton floral. Il donnera après éclosion une fleur et permettra donc la reproduction sexuée de la plante.Le bourgeon qui contient les pièces foliaires est le bourgeon à bois. Il donnera un rameau* et des feuilles et permettra la croissance de la structure générale de la plante. … Et se différencient aussi en fonction de leurs dispositions. Bourgeons de frêne Le rameau porte des bourgeons à différents endroits: En haut de l’axe principal : bourgeon terminal, assure la croissance en longueur de la tige.Sur les côtés du rameau : bourgeon axillaire dont le fonctionnement détermine la croissance latérale de la plante. Il existe de nombreux autres types de bourgeons, mais pour cette première approche, nous n’en énumérerons pas plus. Optimisation du timing La présence de ces organes miniatures, prêts à s’épanouir, permettra à l’arbre de disposer d’un équipement rapidement fonctionnel à l’arrivée du printemps et sa fameuse levée de dormance. Les bourgeons peuvent être élaborés l’année précédant leur éclosion. Il arrive même que certains bourgeons “attendent” plusieurs années le moment idéal pour s’ouvrir. Pour commencer, le frêne! Illustration de bourgeons de frêne, par L’écho sauvage Pour débuter, vous pouvez partir à la recherche des bourgeons de frêne élevé Fraxinus excelsior, très commun en France. Ses bourgeons sont facilement identifiables. Les bourgeons axillaires sont opposés deux à deux et ont un angle de 90° entre chacune de ces paires opposées. Le bourgeon terminal est plus gros que les axillaires, et a l’aspect d’une pyramide déposée au sommet du rameau. L’aspect noir et velouté de ses bourgeons est très spécifique et vous mettra sur la voie! Les cicatrices foliaires, un autre indice : Et enfin, vous pouvez également observer, et parfois la loupe sera nécessaire, ce que l’on appelle les cicatrices foliaires. C’est la marque laissée par la feuille après sa chute. Bourgeon de frêne et cicatrice foliaire C’est personnellement quelque chose que j’aime beaucoup observer. Je suis fascinée par la disparité qui peut exister sur ce petit endroit, et ce qu’il révèle de la feuille qui se trouvait là avant. Dans le cas du frêne, la cicatrice foliaire est en forme de demi-cercle, et on peut observer la trace des vaisseaux qui assuraient les échanges entre la feuille et le rameau. Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur le frêne, vous pouvez consulter la fiche espèce correspondante : IciTélécharger Cicatrice foliaire et bourgeon du noyer Pour imager les différences claires et nettes qui peuvent exister entre les nombreux types de cicatrices foliaires, voici celle du noyer ci-contre, bien distincte de celles du frêne! Lorsque l’on souhaite identifier un arbuste ou un arbre l’hiver, la cicatrice foliaire, la disposition des bourgeons, la forme et la couleur des écailles de ces derniers sont les principaux critères à observer. Un mot sur l’utilisation des bourgeons en phytothérapie Les bourgeons, comme toutes les autres parties d’une plante, contiennent de nombreuses molécules intéressantes pour la phytothérapie. La gemmothérapie consiste à utiliser spécifiquement les principes actifs contenus dans les bourgeons et tissus embryonnaires de la plante. Ces extraits sont obtenus par macération des bourgeons dans un mélange de glycérine, alcool et eau. Beaucoup de vertus leurs sont attribuées. Mon approche est principalement scientifique, et mon métier consiste en partie à expliquer les modes d’action de ces molécules sur notre organisme, lorsque cela est possible. Dans le cas de la gemmothérapie, les données sont principalement des observations actuelles et empiriques. Ce qui n’est absolument pas négligeable bien entendu. Ces informations sont essentielles et nécessaires, et font partie de la construction de nos savoirs et savoir-faire. En ce qui me concerne, ces éléments me permettent simplement d’émettre des hypothèses. Je trouve très intéressantes les propriétés allouées à certains macérâts de bourgeons, comme pistes de réflexion. La question de la capacité des composants si particuliers des tissus embryonnaires à agir sur notre organisme m’intrigue particulièrement. Je suis impatiente de pouvoir lire et apprendre des prochaines études qui seront faites sur ces extraits! Et si vous avez des sources sur ce thème, n’hésitez pas à me le faire savoir, je serai ravie de les étudier. Bonnes observations à toutes et à tous ! Dormance : en physiologie végétale, la dormance est un état physiologique ” permettant à un organisme vivant de cesser toute ou une partie de son activité pendant la mauvaise saison sous l’effet du froid, de la sécheresse, d’un éclairement insuffisant ” (George 1970). Rameau : En général, le rameau est une formation ayant une structure de tige, née d’un bourgeon porté par un axe principal. Cellules méristématiques : cellules indifférenciées (dont le devenir n’est pas encore décidé) en division. Forment le tissu embryonnaire. Sources : -Dictionnaire de Botanique de Bernard Boullard, Edition Ellipses.... Lire la suite…Shooting photo avec Catherine Gauthier à Lans en Vercors13 janvier 2021Aujourd’hui je souhaite vous parler de l’image et du travail de Catherine Gauthier, photographe professionnelle. J’ai fait appel à ses services afin d’illustrer certaines de mes publications professionnelles. Il est très facile de mettre en avant les fleurs, les plantes et la science, mais quand il s’agit de son image personnelle et de sa sensibilité, ce n’est pas la même chose. Et pourtant, le facteur humain est essentiel. J’attache également une grande importance à la notion d’esthétisme en général, si personnelle soit-elle. Le visuel laisse place à une sensibilité supplémentaire Croquis en cours, Bourse à Pasteur, Brassicaceae. Le visuel, sans texte, permet de suggérer des émotions différentes. J’étudie beaucoup, manie les mots, la science, je vulgarise au maximum tout en préservant la précision et la rigueur, primordiales pour avancer avec des bases solides sur la voie des plantes. Mais je pense que nos chemins s’équilibrent avec notre sensibilité. Un ami (merci Seb) m’a partagé un article qui évoque le duo science-sensibilité que je trouve très intéressant: “A l’écoute des plantes” paru dans la revue Relations numéro 800, “Regards critiques sur la science”. Cette dimension me tient à coeur et fait partie intégrante de ma personnalité, j’aime le riche mélange du cartésien, de l’artistique et de la poésie. C’est dans le but de créer des images qui reflètent mon univers que nous avons travaillé ensemble, avec Catherine. Une séance sous le signe du naturel Que ce soit le cadre, dans le Vercors près du lieu où j’anime des stages, l’ambiance ou le style des photos, toutes ces composantes ont été axées sur le naturel. Identification à partir des fruits. Catherine va à l’essentiel, ce qui me correspond tout à fait! Après une discussion pour évoquer mes besoins et envies, Catherine se met en mouvement et dirige simplement la séance. Nous passons un moment de partage authentique. Très rapidement j’oublie mes appréhensions, et mon attention est juste concentrée sur les fruits, les arbres, les plantes qui nous entourent, comme à chaque fois que je suis dehors! A travers cet article, je vous partage un échantillon de ces instants d’automne. Ce shooting a été réalisé avec la lumière naturelle, pas de filtre ni de flash. Vous pouvez consulter le travail de Catherine ici: www.catherinegauthierphoto.fr Merci à toi Catherine! Contemplation – gratitude... Lire la suite…Formation Plantes Sauvages comestibles: identification, nutrition & alimentation sauvage3 novembre 2020Une nouvelle session débute la semaine du 27 janvier 2021 ! Comment cela se passe et en quoi cela consiste ? Nous nous retrouvons une fois par semaine, pendant une heure en live, le tout pendant 5 semaines consécutives. Le déroulement d’une séance type se fera comme suit: Dans une première partie, nous voyons en détails la structure et les caractéristiques fonctionnelles de la ou des plantes choisies. Nous faisons donc de la description botanique appliquée à la reconnaissance sur le terrain, et ciblée sur les risques de confusion. La seconde partie de la séance est consacrée aux différentes utilisations possibles de ces plantes dans l’alimentation. Nous parlerons de leur contenu nutritionnel lorsque les données sont là, et brièvement de leurs principes actifs thérapeutiques. Et enfin, d’une manière générale: j’aborderai la sécurité en cueillette: 1-la nôtre, avec un point sur les parasites/pollutions 2-la sécurité de l’environnement: comment minimiser notre impact sur le développement des plantes récoltées. Valériane officinale Cette session est donc orientée identification et risques de confusions, ainsi que cuisine sauvage. Nous ne développerons que très peu la partie médicinale, qui est vue spécifiquement dans la formation “Plantes sauvages – vertus et utilisations thérapeutiques” , et qui est en cours actuellement. Une nouvelle session de cette formation commencera en janvier 2021. Quelles plantes ? Celles qui sont tout près de nous, dans notre quotidien sans que l’on s’en rende compte. Je démarre la session avec des plantes que j’ai choisies, et vous pourrez ensuite fournir de votre côté quelques spécimens qui éveillent votre curiosité. Si vous trouvez une plante qui borde vos parcours quotidiens, vos trottoirs, ou vos sorties, nous pourrons en parler, voire j’en ferai un topo complet si elles présentent un intérêt culinaire. Voici une liste non exhaustive : amaranthes, chénopodes, galinsoga, pariétaire, ortie, égopode, avec quelques points spécifiques sur les apiacées toxiques. Le but est qu’à l’issue de cette session vous sachiez identifier une série de plantes qui se trouvent dans votre environnement proche, et les distinguer d’éventuelles ressemblances avec des espèces toxiques. Vous pourrez alors les inclure dans vos préparations. Pour cela, je vous accompagne pendant ces 5 semaines. Nous ne serons pas plus de 10 par groupe, afin que tout le monde puisse intervenir facilement. Le pratico-pratique: Le créneau est le mercredi 18h-19h. La session qui commencera en janvier 2021 pourra être sur un créneau supplémentaire si besoin. Il vous faut pour cette formation: Une bonne connexion internet, Un micro et une caméra fonctionnels,L’application WhatsApp est recommandée, je créerai un groupe pour pouvoir échanger les photos de vos trouvailles et permettre des interactions rapides pendant ces 5 semaines, et jusqu’en juin 2021. Le tarif est de 95 euros par personne. Je fournis un pdf résumé chaque semaine. Je peux produire une attestation de suivi si nécessaire. Inscriptions et informations supplémentaires par mail à lechosauvage@gmail.com J’organise des sorties régulièrement toute l’année, en fonction de la météo, du stade de développement des plantes et de ce qu’il m’est autorisé de faire selon les conditions sanitaires. Nous nous retrouverons donc très certainement dès que nous le pourrons pour passer des moments ensemble en nature. A très bientôt, Mathilde.... Lire la suite…L’automne est là, avec ses multiples fruits sauvages et ses semences à distribuer2 octobre 2020L’automne, c’est la fin du cycle des plantes, pour la grande majorité d’entre elles. Ces dernières ont fleuri pendant tout l’été, ont été pollinisées et leurs ovules fécondés pour donner des embryons contenus dans les graines. La suite de l’histoire, c’est la propagation de ces embryons dans leur environnement pour perpétuer l’espèce. Comment les plantes s’y prennent-elles pour cette dissémination? Comment font-elles face à leur immobilité ? Avec l’aide de pas mal de monde! En “surfant” avec le vent… Akènes du pissenlit en vol Certaines utilisent la force du vent, comme le pissenlit, bien connu pour cela : qui n’a pas soufflé sur un capitule de pissenlit en graines pour voir s’envoler les « mini parachutes » ? Très poétique, mais aussi très ingénieux. Vortex généré par la graine de pissenlit. Accrochée à son “parachute” appelé pappus, la graine de pissenlit peut parcourir au bas mot des dizaines de kilomètres. Une équipe de chercheurs (Nakayama et al., Nature 2018) a étudié en détail le fonctionnement de cette structure, et il s’avère que l’architecture du pappus permet la formation d’un vortex au-dessus de ce dernier. Ce qui va freiner la chute de la graine et permettre sa progression sur une longue distance. … ou en covoiturage Un peu moins poétique mais pas moins astucieux, il existe un second moyen de dissémination qui va nous impacter plus directement : le développement du fruit charnu. Fruits d’aubépine (cenelles) Dans ce cas, les fleurs fécondées, vont donner naissance à une partie épaisse, rebondie et souvent colorée, que nous appelons communément le fruit et qui contient les graines (et donc les fameux embryons). Certains de ces fruits sont très riches en nutriments, vitamines, minéraux, sucres qui sont utiles dans l’alimentation de nombreux animaux, y compris les humains. Ainsi cette saison est propice à la récolte de nombreux fruits sauvages intéressants pour la cuisine et certains remèdes. Les animaux, doués de mouvement, vont ingérer ces fameux fruits, bénéficier des apports nutritifs procurés, et rejeter plus loin dans leurs excréments les graines contenues dans les fruits. Les graines sont la plupart du temps protégées du système digestif par leur enveloppe, et arrivent intactes à la sortie. Moins charmant que la graine de pissenlit n’est-ce pas ? Fruits d’aigremoine eupatoire Le règne végétal « utilise » de nombreuses autres espèces qui peuvent se déplacer, et pallie ainsi à son immobilité. Dernièrement, ce sont les fruits d’aigremoine eupatoire qui m’ont employée lors d’une randonnée : les fruits accrochés à ma chaussette ont pu parcourir quelques kilomètres avec moi, avant que je ne les enlève. Et ensuite? Après cette vadrouille, les graines sont déposées dans un nouvel environnement, et vont entrer en dormance durant tout l’hiver. Au printemps, la « levée de dormance » permettra la germination et l’épanouissement d’un nouvel individu. Ces étapes toutes aussi intéressantes feront l’objet de futurs articles lorsque viendra le moment dit de la dormance et de sa levée! Selon la stratégie sélectionnée, les fruits peuvent aussi être toxiques, pour se protéger et à l’inverse ne pas être consommés. Attention donc à l’identification et la sécurité, comme toujours. Vous pouvez lire à ce sujet cet article. Il existe une multitude de mécanismes utilisés par les plantes pour parvenir à leurs fins malgré leur fixité. Ainsi l’évolution a permis des partenariats et des stratégies où la notion de vie en communauté et d’échanges de “services” est primordiale. Tout dépend de l’échelle à laquelle on observe tout cela… Dormance : arrêt momentané du développement de la graine ou du bourgeon. Etat qui permet généralement à la plante de passer une période défavorable à sa croissance, souvent liée aux conditions environnementales. Vortex : tourbillon creux au sein d’un fluide en écoulement. Akène : fruit sec indéhiscent dont la graine n’est pas soudée au péricarpe (paroi du fruit). Indéhiscent : fruit qui ne s’ouvre pas à maturité par un mécanisme propre. Références : A separated vortex ring underlies the flight of the dandelion. Cathal Cummins, Madeleine Seale, Alice Macent, Daniele Certini, Enrico Mastropaolo, Ignazio Maria Viola & Naomi Nakayama. Nature volume 562, 414–418 (2018) Dictionnaire de botanique, Bernard Boullard, éditions ellipses.... Lire la suite…Recette avec une plante sauvage : velouté de plantain lancéolé27 septembre 2020Voici une des recettes dont nous avons parlé lors de l’émission “coin cuisine” sur France Bleu Isère, avec Michèle Caron et Claude Pernon. Le plantain lancéolé (Plantago lanceolata) est mon petit préféré parmi les autres espèces de plantain qui s’épanouissent dans de nombreuses régions de France. Il est fin, souple et j’adore le goût qu’il apporte dans mes recettes. Retrouvez l’article le concernant ICI, il fait partie de la sélection “Plantes Sauvages du bas de l’immeuble”. Plantago lanceolata On le trouve très communément, partout en France, et à quasiment toutes les saisons. Après l’avoir identifié à 200% ;-), et vérifié que l’endroit choisi n’est pas pollué, on commence la cueillette. On prélève seulement quelques jeunes feuilles par plant, pour permettre à la plante de poursuivre son cycle de croissance après notre passage. De retour en cuisine, je prépare : 2 à 3 belles pommes de terre : les peler et les découper grossièrementun oignon émincé Et je fais revenir le tout dans un fond de cocotte avec de l’huile d’olive, sel et poivre. Une fois l’oignon devenu translucide et les dés de pomme de terre dorés, j’ajoute l’eau jusqu’à recouvrir les ingrédients. Enfin, j’additionne les feuilles de plantain, environ 400g, préalablement rincées et découpées pour faciliter le mixage. J’ajoute de l’eau si besoin, pour que toutes les feuilles de plantain soient immergées. On porte à ébullition, pendant 15 à 20 minutes (tester la cuisson des pommes de terre en vérifiant leur fermeté avec une pointe de couteau). Puis mixer, et servir chaud! C’est une recette très simple, rapide et basique, qui permet de bien sentir la saveur du plantain. On peut bien sûr l’agrémenter de nombreux autres légumes et l’enrichir avec des aromates. Outre le goût de champignon, le plantain apporte cette texture “veloutée” à vos préparations, grâce à ses mucilages*. Cette plante sauvage regorge de richesses en termes de vitamines, minéraux et acides gras. Nous en parlons de manière plus approfondie lors de stages et sorties. Retrouvez la seconde recette dont nous avons parlé lors de cette émission sur le blog de Coeur d’artichaut cuisinez sensible, créé par Claude Pernon. Pour ré-écouter le podcast, c’est là! Merci à vous Michèle et Claude pour ce moment de partage! Retrouvez les prochaines dates de sortie plantes sauvages dans la colonne de droite. Nous apprenons, entre autre, à identifier correctement les plantes comestibles. *Mucilages : production végétale à base de glucides très divers susceptible de gonfler au contact de l’eau. Nous en avons parlé en abordant la mauve, dans cet article.... Lire la suite…Plantes sauvages et sécurité2 septembre 2020Au vu des actualités, la cueillette sauvage et l’utilisation des plantes sont de plus en plus répandues. Parallèlement, le nombre d’accidents liés à cette pratique augmente, ce qui m’a poussée à m’exprimer sur le sujet et donner quelques préconisations qui me paraissent utiles. Le monde des plantes peut être fascinant, pour celui ou celle qui s’y penche avec curiosité et soif de découvrir. C’est une mine d’inspiration certaine pour les poètes, une palette de parfums et saveurs pour les amoureux·ses de la cuisine, une source de connaissances intarissable pour les passionné·e·s de la nature, de la santé et de la biologie. Un domaine fascinant, mais pas seulement Mais il serait déraisonnable de ne parler que de ces aspects : certaines plantes sont mortelles. Le risque de confusion est omniprésent, à chaque récolte. Le résultat d’une erreur d’identification peut mener, dans le meilleur des cas, à une petite réaction bénigne, mais cela peut aussi conduire à des dommages irréversibles sur certains de nos organes, et dans le pire des cas, au décès. Plusieurs étapes pour progresser Le monde végétal est à approcher avec patience et humilité : une sortie accompagnée d’un·e professionnel·le, ou un livre ne suffiront pas, selon moi, à faire entrer dans notre cuisine ou notre salle de bain une nouvelle venue. Ces démarches sont nécessaires et participent au chemin vers l’autonomie, qui se fait par étapes. Il est essentiel de passer du temps à étudier, à douter, à se former de nouveau, à vérifier les critères d’identification déterminants plusieurs fois avant une quelconque utilisation. Concrètement, voici mes habitudes : encore aujourd’hui, alors que j’étudie et pratique les plantes depuis plus de 15 ans, lorsque je rencontre une plante qui m’est inconnue, je la photographie, l’observe sous toutes ses coutures : a-t-elle des poils, des tâches ? Sa tige est-elle ronde ? Carrée ? Quelle est son odeur? Recouper les sources Petite ciguë (Aethusa cynapium) au jardin : feuilles de persil au premier plan, et ciguë au second plan (toxique mortelle). J’ouvre systématiquement deux à trois livres pour recouper mes observations, ainsi qu’avec des sites-ressource : je vérifie les critères d’identification de la plante ET ceux des confusions possibles. Si c’est une plante comestible, alors vient la phase de test pour la saveur, les doses et les manières de l’accommoder. Je commence toujours par une très petite quantité, car tous les goûts sont dans la nature, c’est le cas de le dire 😉 Ensuite seulement, la nouvelle plante prend sa place dans mes recettes ou soins. Concernant l’emploi en phytothérapie, les précautions à prendre sont encore plus grandes. Il arrive qu’une année entière soit nécessaire afin de « connaître » une plante. J’ai besoin d’observer le végétal à chaque saison. Souvent, les feuilles d’une plante d’octobre n’ont rien à voir avec celles du mois de mai, en termes d’aspect, de goût, voire de toxicité. De la patience donc, car j’estime que ce processus est incompressible. Pour conclure, je retiendrai l’importance de mettre en place des automatismes de vérification lorsque l’on part en cueillette, même si l’on ne se considère pas comme novice. Et n’oublions pas que nous sommes seul·e·s responsables de ce que nous consommons. Liste non exhaustive des ressources que j’utilise : https://www.tela-botanica.org/ : très riche, en descriptions botaniques et clichés, vous y trouverez de nombreuses informations dont le statut de protection des plantes en fonction des zones géographiques.http://abiris.snv.jussieu.fr/flore/herbier.php : un herbier virtuel avec des photos type « botanique » et professionnelles, idéales pour comparer avec un échantillon.http://www.floretox.fr/ : assistance en ligne pour l’identification des plantes toxiques de France.La flore de Jeanne Covillot : « Clé d’identification illustrée des plantes sauvages de nos régions »Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, de François Couplan et Eva Styner.Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France, de Paul-Victor Fournier J’offre aux personnes participant à mes ateliers/formations ou marche-conférences un suivi et je propose de vérifier leurs futures cueillettes des plantes détaillées ensemble. En ce moment, les inscriptions à la formation « Plantes Sauvages » sont ouvertes, informations ICI.... Lire la suite…Ouverture des inscriptions à la formation plantes sauvages de septembre 2020 à Grenoble!28 juillet 2020Cette année, les modalités de la formation plantes sauvages changent un peu, en raison de la situation sanitaire instable. Cette formation se déroule en présentiel en extérieur ET en visioconférence en direct. La théorie et les mécanismes de biologie abordés sont vus en visio, à l’aide de schémas appropriés, et en direct pour que l’on puisse communiquer ensemble au fur et à mesure. Les séances extérieures nous permettent d’interagir de manière plus conviviale, de voir les plantes, de les toucher et les sentir, et de valider certaines identifications. Cette formation se veut pédagogique, claire et avec des échanges de qualité, c’est pourquoi je ne constitue pas de groupe supérieur à 10 personnes. Les séances en extérieur s’effectuent à Grenoble ou en périphérie très proche, accessible en vélo et/ou transport en commun. Liste non exhaustive des plantes sauvages vues : achillée millefeuille, pissenlit, fumeterre, bruyère, prêle des champs, mélisse, reine des prés… Contenu Les plantes sont abordées de manière descriptive dans un premier temps (botanique pratique), puis nous passons du temps sur leurs principes actifs majeurs. Nous étudions en détail les tanins, mucilages, alcaloïdes… etc, afin que ces notions n’aient plus de secret pour vous. Nous approfondissons le mode d’action de ces composants sur notre corps, avec des exemples concrets. Nous parlons des différentes formes d’utilisation possibles pour chacune des plantes vues : infusion ou décoction? Quelle quantité? Quelle durée? Lorsque la plante est comestible, nous voyons comment la déguster. Certaines plantes de ce module sont utilisées seulement en phytothérapie. Une séance est dédiée aux parasites et à la sécurité lors de vos cueillettes, ainsi qu’au séchage des plantes. Programme Cinq heures de théorie en visio et en direct, 4 séances en extérieur. Un support pdf résumé est fourni après chaque séance par mail. Détails du planning : les séances se déroulent les mardis, sauf la dernière qui aura lieu le lundi 16 novembre. Séance 1 : en extérieur le 22 septembre de 18h à 19hSéance 2 : visio 18h45-19h45, 29 septembreSéance 3 : en extérieur le 6 octobre de 12h30 – 13h30Séance 4 : visio 18h-19h, 13 octobreSéance 5 : visio 18h-19h, 20 octobre (séance visio maintenue pendant les vacances de la Toussaint)Séance 6 : visio 18h-19h, 27 octobre (séance visio maintenue pendant les vacances de la Toussaint)Séance 7 : en extérieur 12h30-13h30, 3 novembreSéance 8 : visio 18h-19h, 10 novembreSéance 9 : en extérieur 12h30 – 13h30, 16 novembre Conditions d’inscriptions Le tarif est de 180 euros par personne, possibilité de payer en plusieurs fois. L’inscription est validée à la réception d’un chèque d’arrhes de 50 euros, à l’ordre de Mathilde Simon Auxime, à adresser au 2 rue Barral de Montferrat, 38100 Grenoble. Il n’y aura pas de remboursement possible suite à une annulation de votre part, un échange avec une autre formation restera envisageable dans la limite des places disponibles. Si l’annulation est de mon ressort, vous serez intégralement remboursé(e)s. Le nombre de places est limité à 10. S’il devient impossible de se rassembler en extérieur, les séances seront maintenues en visio. Une attestation de suivi pourra être remise en fin de formation. Je suis à votre disposition par téléphone et mail : 06 13 41 89 77 et/ou lechosauvage@gmail.com... Lire la suite…Reprise des sorties 🙂9 mai 2020Bonne nouvelle! A partir de lundi 11 mai, les sorties reprennent. Je ne fais que des petits groupes, avec 8 personnes maximum, et 4 personnes minimum. Le port du masque est recommandé pour venir à mes sorties. Nous aborderons les plantes sauvages qui jonchent la marche : comestibles et/ou médicinales, toxiques et autres. Je ne traite pas les ornementales. Lien vers la page descriptive des sorties : ici Les dates à venir pour la Bastille : 29 juillet de 18h00 à 20h00 Sur le campus : 25 juin 18h00 à 20h007 juillet 18h00 à 20h00 Des dates et/ou horaires seront ajoutées en fonction des demandes. Inscriptions obligatoires à lechosauvage@gmail.com. Tarif : 20E par personne. Départ devant la casemate pour les sorties Bastille; pour le campus lieu de rendez-vous au niveau de l’arboretum Robert Ruffier-Lanche. Des sorties en Chartreuse, départ au Sappey, sont également prévues, en juin et en juillet. Ces sorties sont ouvertes à 8 personnes, il y a plus d’espace et moins de monde qu’à la Bastille ou sur le campus. 30E les 3 heures. Cueillette possible. 18 juillet 9h-12h19 juillet 9h-12h21 août 9h-12hInformations supplémentaires ici. Annulation/report si orage et forte pluie. N’hésitez pas à noter mon numéro si besoin : 06 13 41 89 77. J’ai hâte de vous retrouver et de partager avec vous ! Je suis à votre disposition pour les questions ! Crédits photo : Olivier Du Suau... Lire la suite…Eviter les confusions de l’ail des ours avant sa floraison6 avril 2020La saison de l’ail des ours démarre tranquillement, et selon l’altitude et l’exposition, vous le trouverez au stade de feuilles encore pendant au moins un mois. Bien que l’on puisse le consommer en fleurs, les feuilles sont meilleures avant la floraison. Cette étape de développement où l’on ne voit que les parties vertes est la plus risquée en terme d’identification : la confusion est possible avec le colchique et le muguet, qui sont toxiques. Une structure de feuille semblable Nervures parallèles par transparence, Plantago lanceolata Les feuilles de ces trois plantes sont très similaires : elles sont toutes simples, lancéolées (dont la feuille a l’aspect d’une lance) et à nervures parallèles, comme le plantain. Nous pouvons trouver le plantain dans un tout petit coin de verdure, en ville ou à la campagne ! Cela permet à tout le monde de pouvoir observer en détail les nervures de ces feuilles, et d’intégrer la notion de “nervures parallèles”. Cela vous sera utile lorsque vous partirez en balade à la recherche du muguet, de l’ail des ours et du colchique. Il peut arriver que ces trois plantes différentes (muguet, ail des ours et colchique) poussent au même endroit et au même moment, surtout pour le muguet et l’ail des ours. Alors comment procéder? Il existe bien des différences, fines certes, mais pas impossible à distinguer. Vous verrez sur les représentations en bas de cet article (cliquez dessus pour agrandir), c’est surtout la zone où les feuilles émergent de l’axe principal et la partie souterraine qui permettent d’éclaircir la situation. Si vous avez besoin d’aller jusqu’à déterrer la plante pour observer, pensez à lui redonner une chance si vous ne la consommez pas : remettez-la en terre. Ensuite, à force d’observations, votre œil s’aguerrira et les feuilles seules vous suffiront. Une différence de souplesse Difficile de représenter l’aspect rigidité des feuilles au crayon : l’ail des ours a une structure de feuille fragile et très souple, à l’inverse du muguet et du colchique qui sont plus solides et épaisses. Et d’odeur, mais qui n’est pas si fiable Evidemment, vous avez l’odeur qui est très caractéristique, mais lorsque vous êtes en cueillette, les mains sont vites recouvertes de jus de la plante. L’odeur d’ail dominera sur les autres, cela pourrait induire une erreur. Arum maculatum Une autre confusion est possible avec une toxique : l’arum. Là encore, les erreurs sont fréquentes lors des premiers stades de développement seulement. Dans ce cas il suffit de regarder précisément les nervures de la feuille, qui ne sont pas parallèles chez l’arum. Lorsque la floraison arrive, les inflorescences sont très différentes pour chacune des plantes, et il est alors plus facile de distinguer ces quatre plantes. N’oubliez pas de vérifier plus que de raison avant de consommer vos cueillettes, et de ré-observer feuille par feuille si nécessaire (en cas de cueillette effectuée en ramassant plusieurs feuilles à la fois par exemple). Ces critères ne sont pas exhaustifs, et la nature joue parfois des tours en produisant des exceptions! Vous pouvez consulter cet article pour quelques astuces et conseils pour éviter les risques lors de vos cueillettes sauvages en général. Sessile : feuille, fleur ou fruit qui s’insère directement à l’axe principal. ==>Absence de pétiole. Dans le cas du colchique et du muguet : les feuilles paraissent sessiles. Pétiole : partie qui relie le limbe à la tige principale. C’est le cas des feuilles d’ail des ours. Limbe : partie principale, plane et élargie de la feuille. Le limbe est spécialisé dans la photosynthèse, il capte au mieux l’énergie du soleil. Feuille : limbe + pétiole (ou limbe seulement si la feuille est sessile 😉 )... Lire la suite…Agenda des sorties!1 mars 2020En raison de la période actuelle, les dates sont actualisées dès que possible en fonction des dernières décisions du gouvernement. N’hésitez pas à consulter régulièrement cette page pour être à jour ;-). La saison des marches autour des plantes sauvages comestibles et médicinales est ouverte ! Je vous propose de passer quelques heures ensemble pour parler des plantes et de leur possibles utilisations, reconnaissance et physiologie. –La Bastille: départ du jardin des Dauphins, sortie d’une durée de 2h à 2h30 ==> 20 euros par personne, 15 euros tarif réduit (sans emploi, étudiants) -Le Sappey en Chartreuse: départ du parking des jacobines, durée : 3h à 3h30 ==> 30 euros par personne, 25 euros tarif réduit. Le nombre de places est limité à 8 personnes par sortie, les inscriptions sont donc obligatoires, par mail à lechosauvage@gmail.com. Marche accessible à tous, pas de condition physique spécialement requise. Les sorties sont annulées (ou reportées) si pluie forte et/ou orages. Un mail vous sera envoyé quelques jours avant. Voici les dates des prochains mois: Bastille: 15 avril, de 14h à 16h, 29 avril de 17h à 19h, 4 mai de 17h30 à 19h30. Nouvelles dates: le 13 et le 18 mai 2020 de 17h30 à 19h30, et le 20 mai 2020 de 9h à 11h. Chartreuse: de 9h à 12h : 10 et 21 juin 2020 (complet), 5, 18 et 19 juillet 2020. Ces sorties sont assez denses en terme de plantes abordées. Nous traitons la reconnaissance et les utilisations, entre autres données sur la biologie et physiologie des plantes. N’oubliez pas de quoi prendre des notes 😉 Me contacter pour toutes questions : lechosauvage@gmail.com et 06 13 41 89 77. Si vous avez un endroit qui vous intéresse en particulier, je peux me déplacer et organiser un évènement si le lieu convient. Me contacter si tel est le cas. ... Lire la suite…Journées découverte des richesses de la nature.19 février 2020Le 30 mai et le 27 juin 2020, je vous propose de vous accompagner dans l’émerveillement que peut procurer le monde végétal. Dans un lieu unique, à Lans en Vercors chez Agathe et Sophie, nous dédierons cette journée à la découverte du végétal, par le goût, l’odorat, ses différentes textures, et ses possibles utilisations. gentiana La marche-conférence abordera au minimum 10 plantes en détails, leurs utilisations culinaires et/ou thérapeutiques. Comment les récolter en vous protégeant vous-même et l’environnement, leurs dosages et pour quelles utilisations. Nous pourrons également parler des nombreuses autres plantes qui borderont notre parcours. Nous profiterons par la suite de la sérénité de la maison d’hôtes pour y partager un déjeuner, agrémenté d’une partie de nos récoltes. Nous y confectionnerons aussi un soin à base de plantes, pour que chacun puisse repartir avec la capacité de faire ses propres compositions en autonomie. Tarif : 100 euros la journée et par personne, incluant le repas du midi, un fascicule reprenant les notions importantes abordées et tisanes. Groupe de 7 personnes maximum, afin de favoriser les moments de partage. Accueil à partir de 10h, 10h30 départ pour la marche, 12h30 pause repas. Après-midi théorie et pratique et fin de journée à 16h30. Inscription par mail : lechosauvage@gmail.com, 06 13 41 89 77... Lire la suite…Stage plantes/hormones/yoga: comment soutenir votre organisme dans la gestion des hormones?17 janvier 2020LE DIMANCHE 16 FEVRIER 2020 A GRENOBLE Les thèmes principalement abordés seront le cycle féminin d’une part et la thyroïde d’autre part. L’approche est physiologique dans un premier temps: explication du fonctionnement des organes en question, de manière vulgarisée et claire. Lycopus europaeus Nous passerons du temps ensuite à décrire les plantes qui peuvent soutenir les fonctions de notre organisme. Nous les étudierons pour les reconnaître et éviter les confusions. Les mécanismes d’action et les préparations possibles seront également abordés. L’objectif est que chacun puisse prendre soin de soi avec quelques préparations à base de plantes, que vous pourrez trouver dans notre région. Modalités: Le stage s’effectue soit à la demi-journée soit à la journée entière, en associant l’utilisation des plantes avec la pratique du yoga. Laurène Clamaron (yoga intégral Laurène) vous accompagnera avec: des combinaisons de postures yogiques, des techniques de respiration pour un travail spécifique sur les glandes (ovaires, thyroïde, hypophyse et surrénales) ainsi que différentes méthodes de relaxation en parallèle avec un travail émotionnel. Tarifs: 40 euros la demi-journée, 60 euros la journée complète. Réservations par chèque à l’ordre de Simon Mathilde Auxime de 30 ou 40 euros (30 si vous participez à la journée entière, 40 si vous participez seulement à la partie plantes), à envoyer au 2 rue Barral de Montferrat, 38100 Grenoble. Pré-inscription par mail à lechosauvage@gmail.com Partie yoga: chèque à l’ordre de Yoga Intégral France à envoyer à : Laurène Clamaron, 331 chemin du mûrier, 38320 Poisat Préciser dans l’envelope pour quel stage vous réglez, et indiquez votre adresse mail pour l’envoi des informations. Le stage a lieu le dimanche 16 février à la Bulle de Bonheur à Grenoble, de 10h à 17h: de 10h à 13h: yoga, de 14h00 à 17h00: plantes Contact: 06 13 41 89 77 ou lechosauvage@gmail.com... Lire la suite…Nouvelle session de formation 2020!!11 novembre 2019Les inscriptions pour septembre 2020 seront bientôt ouvertes 😀 Venez apprendre à employer les plantes qui vous entourent: comment les reconnaître et ne pas les confondre, les conserver, les transformer pour les utiliser en soin pour votre santé. Sur un cycle de sorties et de séances en visio et en live, nous apprendrons ensemble à identifier et utiliser au minimum 10 plantes des Alpes pour la cuisine sauvage et les préparations de remèdes. Plantago lanceolata Nous aborderons des notions de botanique pour la reconnaissance de chaque plante utilisée, des éléments de biologie pour la compréhension des préparations et leurs effets sur le corps humain. Nous discuterons des points importants à connaître pour la cueillette, le séchage, la préparation de tisanes, décoctions, macérats, baumes… A la suite de cette formation, vous aurez les clefs pour identifier et réaliser vos cueillettes et préparations en toute sécurité à partir de ces plantes. Vous aurez aussi conscience des modes d’action mis en jeu sur notre organisme lorsque l’on utilise ces jolies plantes (nutrition et/ou phytothérapie). Les cours se déroulent avec un effectif réduit par séance, afin que chacun puisse poser ses questions, intervenir facilement. Les places sont donc limitées. Les créneaux possibles pour la rentrée en septembre 2020 seront définis très prochainement, n’hésitez pas à me faire part de vos disponibilités par mail à lechosauvage@gmail.com Il est possible de venir ponctuellement si une plante en particulier vous intéresse, les annonces sont faites une semaine avant: https://www.facebook.com/finiladormance/ De gauche à droite: épilobe libérant ses semences, mauve alcée et silène enflée... Lire la suite…Découvertes des plantes sauvages de notre région -Vertus et utilisations-26 août 2019Je propose un cycle de formation “Découvertes des plantes sauvagesde notre région – Vertus et utilisations” à la Bulle de Bonheur àGrenoble, la première session de l’année est en cours, la seconde démarrera à partir du 15 janvier 2020 Sur un cycle de 12 séances, nous apprendrons ensemble à identifier et utiliser au minimum 10 plantes de notre région pour la cuisine sauvage et les préparations de remèdes. Nous aborderons des notions de botanique pour la reconnaissance de chaque plante utilisée, des éléments de biologie pour la compréhension des préparations et leurs effets sur le corps humain. Nous discuterons des points importants à connaître pour la cueillette, le séchage, la préparation de tisanes, décoctions, macérats, baumes… Une dégustation d’infusion est prévue à chaque séance. A la suite de ces 12 heures, vous aurez les clefs pour identifier et réaliser vos cueillettes et préparations en toute sécurité à partir de ces plantes, afin que vous puissiez prendre soin de votre santé de manière autonome. Il est conseillé de s’inscrire pour le cycle en entier, afin de suivre la continuité du programme, mais il est tout à fait possible de venir ponctuellement pour essayer.gentiana Les cours se déroulent à la Bulle de Bonheur, avec un effectif réduit par séance (maximum 12 personnes), afin que chacun puisse poser ses questions, intervenir facilement. Les places sont donc limitées.l Les créneaux possibles sont: lundi de 12h30 à 13h30, mercredi de 12h30 à 13h30 et de 18h45 à 19h45. La formation démarrera le 15 janvier 2020, il n’y a pas d’interruption pendant les vacances scolaires, mais il y aura une pause la deuxième partie du mois de mars 2020. Réservation trimestrielle par mail: lechosauvage@gmail.com Il est possible de venir ponctuellement si une plante en particulier vous intéresse, les annonces sont faites une semaine avant sur facebook A l’issue de cette formation une attestation pourra être délivrée. La Bulle de Bonheur est une association axée sur le bien-être située à Grenoble, au 9 rue Jacques Thibault.... Lire la suite…