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L'écho sauvage

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L’écho sauvage, un lien avec les plantes qui nous entourent, à Grenoble et ses environs

Un fil conducteur : le monde végétal

Passionnée depuis toujours par les plantes, je passe ma vie à les étudier, j’apprends à comprendre ce qu’elles sont, comment elles vivent et communiquent.

Borago officinalis
Borago officinalis, Crédit photo: O. Du Suau

Je me suis d’abord dirigée vers l’université et les laboratoires de recherche, jusqu’au doctorat, à l’ENS de Lyon en signalisation cellulaire végétale. La suite du parcours a été de confronter ce bagage scientifique au terrain, en travaillant auprès de paysans producteurs de plantes aromatiques et médicinales, pendant deux ans. Je cultive et pratique la cueillette sauvage depuis plusieurs années, à des fins de transformation et d’étude. Il a découlé de ces étapes un lien, entre l’étude théorique des plantes et l’expérience du terrain, qui me nourrit chaque jour. Durant ces années, j’ai pu également enseigner, à l’université et en école, et renforcer mon attrait pour cette profession. C’est ainsi qu’une autre partie du projet a trouvé sa place : la transmission.

Transmission et partage

Crédit photo : Nicolas Pianfetti

Ces combinaisons d’expériences ont débouché sur la création de l’écho sauvage. Un « écho » est un phénomène de réflexion, de répétition d’un son. J’ai choisi ce mot car j’aime l’idée que ces connaissances se propagent comme un écho qui résonne parmi nous. Je suis persuadée que la communication et le partage des savoirs sont les clefs d’une compréhension générale, et ouvrent des portes pour faire ses choix de vie en conscience et tendre vers l’équilibre.

Différents formats proposés, théoriques et pratiques

  • Formations : « Plantes sauvages -vertus et utilisations thérapeutiques » et “Plantes sauvages comestibles-risques de confusion“
  • Ateliers de cuisine sauvage
  • Stages thématiques
  • Conférences
  • Sorties terrain

Au cours de ces prestations, nous abordons aussi le fonctionnement de la plante, en tant qu’individu, et comme faisant partie d’un écosystème. Il me tient à coeur que l’on ne considère pas le végétal seulement par son utilité vis à vis de l’humain. Mixer ces disciplines (re)donne du sens à notre place dans la biodiversité, et incite toujours plus au respect du vivant.

Je vous propose de vous accompagner dans ces découvertes et approfondissements avec pédagogie, simplicité, efficacité et bonne humeur 🙂

Toutes les photographies et illustrations de ce site sont soit créées et appartiennent à l’écho sauvage, soit sont libres de droit, ou font l’objet d’un partenariat.

gentiana anaturea le chemin de la nature althea provence

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Derniers articles publiés :

    • Les bourgeons, un monde à part entièreLes bourgeons, un monde à part entière
      1 février 2021Cynorrhodons givrés En cette saison de repos végétal, phase appelée aussi dormance*, nous pouvons apercevoir encore quelques fruits sauvages perchés au bout des branches, comme les cynorrhodons ou les prunelles par exemple. Ces fruits, comme nous en avions parlé dans cet article, constituent une étape clé de la dissémination des graines, et donc de la survie de l’espèce. L’hiver, positionnés sur les branches nues, on observe également les bourgeons, qui eux aussi sont essentiels à la pérennité de la plante. Les bourgeons se différencient en fonction de ce qu’ils contiennent… Pour la plante, le bourgeon est un organe complexe dont nous simplifierons la définition ici : c’est un ensemble de très jeunes pièces foliaires ou florales, regroupées sur un axe extrêmement court, riche de cellules méristématiques*. Ces précieux organes miniatures sont protégés par des écailles et un duvet cotonneux appelé bourre, d’où provient d’ailleurs le nom de bourgeon (du latin burra, bourre). Illustration de bourgeons en coupe transversale, par L’écho sauvage Le bourgeon qui contient des pièces florales est communément appelé le bouton floral. Il donnera après éclosion une fleur et permettra donc la reproduction sexuée de la plante.Le bourgeon qui contient les pièces foliaires est le bourgeon à bois. Il donnera un rameau* et des feuilles et permettra la croissance de la structure générale de la plante. … Et se différencient aussi en fonction de leurs dispositions. Bourgeons de frêne Le rameau porte des bourgeons à différents endroits: En haut de l’axe principal : bourgeon terminal, assure la croissance en longueur de la tige.Sur les côtés du rameau : bourgeon axillaire dont le fonctionnement détermine la croissance latérale de la plante. Il existe de nombreux autres types de bourgeons, mais pour cette première approche, nous n’en énumérerons pas plus. Optimisation du timing La présence de ces organes miniatures, prêts à s’épanouir, permettra à l’arbre de disposer d’un équipement rapidement fonctionnel à l’arrivée du printemps et sa fameuse levée de dormance. Les bourgeons peuvent être élaborés l’année précédant leur éclosion. Il arrive même que certains bourgeons “attendent” plusieurs années le moment idéal pour s’ouvrir. Pour commencer, le frêne! Illustration de bourgeons de frêne, par L’écho sauvage Pour débuter, vous pouvez partir à la recherche des bourgeons de frêne élevé Fraxinus excelsior, très commun en France. Ses bourgeons sont facilement identifiables. Les bourgeons axillaires sont opposés deux à deux et ont un angle de 90° entre chacune de ces paires opposées. Le bourgeon terminal est plus gros que les axillaires, et a l’aspect d’une pyramide déposée au sommet du rameau. L’aspect noir et velouté de ses bourgeons est très spécifique et vous mettra sur la voie! Les cicatrices foliaires, un autre indice : Et enfin, vous pouvez également observer, et parfois la loupe sera nécessaire, ce que l’on appelle les cicatrices foliaires. C’est la marque laissée par la feuille après sa chute. Bourgeon de frêne et cicatrice foliaire C’est personnellement quelque chose que j’aime beaucoup observer. Je suis fascinée par la disparité qui peut exister sur ce petit endroit, et ce qu’il révèle de la feuille qui se trouvait là avant. Dans le cas du frêne, la cicatrice foliaire est en forme de demi-cercle, et on peut observer la trace des vaisseaux qui assuraient les échanges entre la feuille et le rameau. Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur le frêne, vous pouvez consulter la fiche espèce correspondante : IciTélécharger Cicatrice foliaire et bourgeon du noyer Pour imager les différences claires et nettes qui peuvent exister entre les nombreux types de cicatrices foliaires, voici celle du noyer ci-contre, bien distincte de celles du frêne! Lorsque l’on souhaite identifier un arbuste ou un arbre l’hiver, la cicatrice foliaire, la disposition des bourgeons, la forme et la couleur des écailles de ces derniers sont les principaux critères à observer. Un mot sur l’utilisation des bourgeons en phytothérapie Les bourgeons, comme toutes les autres parties d’une plante, contiennent de nombreuses molécules intéressantes pour la phytothérapie. La gemmothérapie consiste à utiliser spécifiquement les principes actifs contenus dans les bourgeons et tissus embryonnaires de la plante. Ces extraits sont obtenus par macération des bourgeons dans un mélange de glycérine, alcool et eau. Beaucoup de vertus leurs sont attribuées. Mon approche est principalement scientifique, et mon métier consiste en partie à expliquer les modes d’action de ces molécules sur notre organisme, lorsque cela est possible. Dans le cas de la gemmothérapie, les données sont principalement des observations actuelles et empiriques. Ce qui n’est absolument pas négligeable bien entendu. Ces informations sont essentielles et nécessaires, et font partie de la construction de nos savoirs et savoir-faire. En ce qui me concerne, ces éléments me permettent simplement d’émettre des hypothèses. Je trouve très intéressantes les propriétés allouées à certains macérâts de bourgeons, comme pistes de réflexion. La question de la capacité des composants si particuliers des tissus embryonnaires à agir sur notre organisme m’intrigue particulièrement. Je suis impatiente de pouvoir lire et apprendre des prochaines études qui seront faites sur ces extraits! Et si vous avez des sources sur ce thème, n’hésitez pas à me le faire savoir, je serai ravie de les étudier. Bonnes observations à toutes et à tous ! Dormance : en physiologie végétale, la dormance est un état physiologique ” permettant à un organisme vivant de cesser toute ou une partie de son activité pendant la mauvaise saison sous l’effet du froid, de la sécheresse, d’un éclairement insuffisant ” (George 1970). Rameau : En général, le rameau est une formation ayant une structure de tige, née d’un bourgeon porté par un axe principal. Cellules méristématiques : cellules indifférenciées (dont le devenir n’est pas encore décidé) en division. Forment le tissu embryonnaire. Sources : -Dictionnaire de Botanique de Bernard Boullard, Edition Ellipses.... Lire la suite…
    • Shooting photo avec Catherine Gauthier à Lans en VercorsShooting photo avec Catherine Gauthier à Lans en Vercors
      13 janvier 2021Aujourd’hui je souhaite vous parler de l’image et du travail de Catherine Gauthier, photographe professionnelle. J’ai fait appel à ses services afin d’illustrer certaines de mes publications professionnelles. Il est très facile de mettre en avant les fleurs, les plantes et la science, mais quand il s’agit de son image personnelle et de sa sensibilité, ce n’est pas la même chose. Et pourtant, le facteur humain est essentiel. J’attache également une grande importance à la notion d’esthétisme en général, si personnelle soit-elle. Le visuel laisse place à une sensibilité supplémentaire Croquis en cours, Bourse à Pasteur, Brassicaceae. Le visuel, sans texte, permet de suggérer des émotions différentes. J’étudie beaucoup, manie les mots, la science, je vulgarise au maximum tout en préservant la précision et la rigueur, primordiales pour avancer avec des bases solides sur la voie des plantes. Mais je pense que nos chemins s’équilibrent avec notre sensibilité. Un ami (merci Seb) m’a partagé un article qui évoque le duo science-sensibilité que je trouve très intéressant: “A l’écoute des plantes” paru dans la revue Relations numéro 800, “Regards critiques sur la science”. Cette dimension me tient à coeur et fait partie intégrante de ma personnalité, j’aime le riche mélange du cartésien, de l’artistique et de la poésie. C’est dans le but de créer des images qui reflètent mon univers que nous avons travaillé ensemble, avec Catherine. Une séance sous le signe du naturel Que ce soit le cadre, dans le Vercors près du lieu où j’anime des stages, l’ambiance ou le style des photos, toutes ces composantes ont été axées sur le naturel. Identification à partir des fruits. Catherine va à l’essentiel, ce qui me correspond tout à fait! Après une discussion pour évoquer mes besoins et envies, Catherine se met en mouvement et dirige simplement la séance. Nous passons un moment de partage authentique. Très rapidement j’oublie mes appréhensions, et mon attention est juste concentrée sur les fruits, les arbres, les plantes qui nous entourent, comme à chaque fois que je suis dehors! A travers cet article, je vous partage un échantillon de ces instants d’automne. Ce shooting a été réalisé avec la lumière naturelle, pas de filtre ni de flash. Vous pouvez consulter le travail de Catherine ici: www.catherinegauthierphoto.fr Merci à toi Catherine! Contemplation – gratitude... Lire la suite…
    • Formation Plantes Sauvages comestibles: identification, nutrition & alimentation sauvageFormation Plantes Sauvages comestibles: identification, nutrition & alimentation sauvage
      3 novembre 2020Une nouvelle session débute la semaine du 27 janvier 2021 ! Comment cela se passe et en quoi cela consiste ? Nous nous retrouvons une fois par semaine, pendant une heure en live, le tout pendant 5 semaines consécutives. Le déroulement d’une séance type se fera comme suit: Dans une première partie, nous voyons en détails la structure et les caractéristiques fonctionnelles de la ou des plantes choisies. Nous faisons donc de la description botanique appliquée à la reconnaissance sur le terrain, et ciblée sur les risques de confusion. La seconde partie de la séance est consacrée aux différentes utilisations possibles de ces plantes dans l’alimentation. Nous parlerons de leur contenu nutritionnel lorsque les données sont là, et brièvement de leurs principes actifs thérapeutiques. Et enfin, d’une manière générale: j’aborderai la sécurité en cueillette: 1-la nôtre, avec un point sur les parasites/pollutions 2-la sécurité de l’environnement: comment minimiser notre impact sur le développement des plantes récoltées. Valériane officinale Cette session est donc orientée identification et risques de confusions, ainsi que cuisine sauvage. Nous ne développerons que très peu la partie médicinale, qui est vue spécifiquement dans la formation “Plantes sauvages – vertus et utilisations thérapeutiques” , et qui est en cours actuellement. Une nouvelle session de cette formation commencera en janvier 2021. Quelles plantes ? Celles qui sont tout près de nous, dans notre quotidien sans que l’on s’en rende compte. Je démarre la session avec des plantes que j’ai choisies, et vous pourrez ensuite fournir de votre côté quelques spécimens qui éveillent votre curiosité. Si vous trouvez une plante qui borde vos parcours quotidiens, vos trottoirs, ou vos sorties, nous pourrons en parler, voire j’en ferai un topo complet si elles présentent un intérêt culinaire. Voici une liste non exhaustive : amaranthes, chénopodes, galinsoga, pariétaire, ortie, égopode, avec quelques points spécifiques sur les apiacées toxiques. Le but est qu’à l’issue de cette session vous sachiez identifier une série de plantes qui se trouvent dans votre environnement proche, et les distinguer d’éventuelles ressemblances avec des espèces toxiques. Vous pourrez alors les inclure dans vos préparations. Pour cela, je vous accompagne pendant ces 5 semaines. Nous ne serons pas plus de 10 par groupe, afin que tout le monde puisse intervenir facilement. Le pratico-pratique: Le créneau est le mercredi 18h-19h. La session qui commencera en janvier 2021 pourra être sur un créneau supplémentaire si besoin. Il vous faut pour cette formation: Une bonne connexion internet, Un micro et une caméra fonctionnels,L’application WhatsApp est recommandée, je créerai un groupe pour pouvoir échanger les photos de vos trouvailles et permettre des interactions rapides pendant ces 5 semaines, et jusqu’en juin 2021. Le tarif est de 95 euros par personne. Je fournis un pdf résumé chaque semaine. Je peux produire une attestation de suivi si nécessaire. Inscriptions et informations supplémentaires par mail à lechosauvage@gmail.com J’organise des sorties régulièrement toute l’année, en fonction de la météo, du stade de développement des plantes et de ce qu’il m’est autorisé de faire selon les conditions sanitaires. Nous nous retrouverons donc très certainement dès que nous le pourrons pour passer des moments ensemble en nature. A très bientôt, Mathilde.... Lire la suite…
    • L’automne est là, avec ses multiples fruits sauvages et ses semences à distribuerL’automne est là, avec ses multiples fruits sauvages et ses semences à distribuer
      2 octobre 2020L’automne, c’est la fin du cycle des plantes, pour la grande majorité d’entre elles. Ces dernières ont fleuri pendant tout l’été, ont été pollinisées et leurs ovules fécondés pour donner des embryons contenus dans les graines. La suite de l’histoire, c’est la propagation de ces embryons dans leur environnement pour perpétuer l’espèce. Comment les plantes s’y prennent-elles pour cette dissémination? Comment font-elles face à leur immobilité ? Avec l’aide de pas mal de monde! En “surfant” avec le vent… Akènes du pissenlit en vol Certaines utilisent la force du vent, comme le pissenlit, bien connu pour cela : qui n’a pas soufflé sur un capitule de pissenlit en graines pour voir s’envoler les « mini parachutes » ? Très poétique, mais aussi très ingénieux. Vortex généré par la graine de pissenlit. Accrochée à son “parachute” appelé pappus, la graine de pissenlit peut parcourir au bas mot des dizaines de kilomètres. Une équipe de chercheurs (Nakayama et al., Nature 2018) a étudié en détail le fonctionnement de cette structure, et il s’avère que l’architecture du pappus permet la formation d’un vortex au-dessus de ce dernier. Ce qui va freiner la chute de la graine et permettre sa progression sur une longue distance. … ou en covoiturage Un peu moins poétique mais pas moins astucieux, il existe un second moyen de dissémination qui va nous impacter plus directement : le développement du fruit charnu. Fruits d’aubépine (cenelles) Dans ce cas, les fleurs fécondées, vont donner naissance à une partie épaisse, rebondie et souvent colorée, que nous appelons communément le fruit et qui contient les graines (et donc les fameux embryons). Certains de ces fruits sont très riches en nutriments, vitamines, minéraux, sucres qui sont utiles dans l’alimentation de nombreux animaux, y compris les humains. Ainsi cette saison est propice à la récolte de nombreux fruits sauvages intéressants pour la cuisine et certains remèdes. Les animaux, doués de mouvement, vont ingérer ces fameux fruits, bénéficier des apports nutritifs procurés, et rejeter plus loin dans leurs excréments les graines contenues dans les fruits. Les graines sont la plupart du temps protégées du système digestif par leur enveloppe, et arrivent intactes à la sortie. Moins charmant que la graine de pissenlit n’est-ce pas ? Fruits d’aigremoine eupatoire Le règne végétal « utilise » de nombreuses autres espèces qui peuvent se déplacer, et pallie ainsi à son immobilité. Dernièrement, ce sont les fruits d’aigremoine eupatoire qui m’ont employée lors d’une randonnée : les fruits accrochés à ma chaussette ont pu parcourir quelques kilomètres avec moi, avant que je ne les enlève. Et ensuite? Après cette vadrouille, les graines sont déposées dans un nouvel environnement, et vont entrer en dormance durant tout l’hiver. Au printemps, la « levée de dormance » permettra la germination et l’épanouissement d’un nouvel individu. Ces étapes toutes aussi intéressantes feront l’objet de futurs articles lorsque viendra le moment dit de la dormance et de sa levée! Selon la stratégie sélectionnée, les fruits peuvent aussi être toxiques, pour se protéger et à l’inverse ne pas être consommés. Attention donc à l’identification et la sécurité, comme toujours. Vous pouvez lire à ce sujet cet article. Il existe une multitude de mécanismes utilisés par les plantes pour parvenir à leurs fins malgré leur fixité. Ainsi l’évolution a permis des partenariats et des stratégies où la notion de vie en communauté et d’échanges de “services” est primordiale. Tout dépend de l’échelle à laquelle on observe tout cela… Dormance : arrêt momentané du développement de la graine ou du bourgeon. Etat qui permet généralement à la plante de passer une période défavorable à sa croissance, souvent liée aux conditions environnementales. Vortex : tourbillon creux au sein d’un fluide en écoulement. Akène : fruit sec indéhiscent dont la graine n’est pas soudée au péricarpe (paroi du fruit). Indéhiscent : fruit qui ne s’ouvre pas à maturité par un mécanisme propre. Références : A separated vortex ring underlies the flight of the dandelion. Cathal Cummins, Madeleine Seale, Alice Macent,  Daniele Certini, Enrico Mastropaolo, Ignazio Maria Viola & Naomi Nakayama. Nature volume 562, 414–418 (2018) Dictionnaire de botanique, Bernard Boullard, éditions ellipses.... Lire la suite…
    • Recette avec une plante sauvage : velouté de plantain lancéoléRecette avec une plante sauvage : velouté de plantain lancéolé
      27 septembre 2020Voici une des recettes dont nous avons parlé lors de l’émission “coin cuisine” sur France Bleu Isère, avec Michèle Caron et Claude Pernon. Le plantain lancéolé (Plantago lanceolata) est mon petit préféré parmi les autres espèces de plantain qui s’épanouissent dans de nombreuses régions de France. Il est fin, souple et j’adore le goût qu’il apporte dans mes recettes. Retrouvez l’article le concernant ICI, il fait partie de la sélection “Plantes Sauvages du bas de l’immeuble”. Plantago lanceolata On le trouve très communément, partout en France, et à quasiment toutes les saisons. Après l’avoir identifié à 200% ;-), et vérifié que l’endroit choisi n’est pas pollué, on commence la cueillette. On prélève seulement quelques jeunes feuilles par plant, pour permettre à la plante de poursuivre son cycle de croissance après notre passage. De retour en cuisine, je prépare : 2 à 3 belles pommes de terre : les peler et les découper grossièrementun oignon émincé Et je fais revenir le tout dans un fond de cocotte avec de l’huile d’olive, sel et poivre. Une fois l’oignon devenu translucide et les dés de pomme de terre dorés, j’ajoute l’eau jusqu’à recouvrir les ingrédients. Enfin, j’additionne les feuilles de plantain, environ 400g, préalablement rincées et découpées pour faciliter le mixage. J’ajoute de l’eau si besoin, pour que toutes les feuilles de plantain soient immergées. On porte à ébullition, pendant 15 à 20 minutes (tester la cuisson des pommes de terre en vérifiant leur fermeté avec une pointe de couteau). Puis mixer, et servir chaud! C’est une recette très simple, rapide et basique, qui permet de bien sentir la saveur du plantain. On peut bien sûr l’agrémenter de nombreux autres légumes et l’enrichir avec des aromates. Outre le goût de champignon, le plantain apporte cette texture “veloutée” à vos préparations, grâce à ses mucilages*. Cette plante sauvage regorge de richesses en termes de vitamines, minéraux et acides gras. Nous en parlons de manière plus approfondie lors de stages et sorties. Retrouvez la seconde recette dont nous avons parlé lors de cette émission sur le blog de Coeur d’artichaut cuisinez sensible, créé par Claude Pernon. Pour ré-écouter le podcast, c’est là! Merci à vous Michèle et Claude pour ce moment de partage! Retrouvez les prochaines dates de sortie plantes sauvages dans la colonne de droite. Nous apprenons, entre autre, à identifier correctement les plantes comestibles. *Mucilages : production végétale à base de glucides très divers susceptible de gonfler au contact de l’eau. Nous en avons parlé en abordant la mauve, dans cet article.... Lire la suite…
    • Plantes sauvages et sécuritéPlantes sauvages et sécurité
      2 septembre 2020Au vu des actualités, la cueillette sauvage et l’utilisation des plantes sont de plus en plus répandues. Parallèlement, le nombre d’accidents liés à cette pratique augmente, ce qui m’a poussée à m’exprimer sur le sujet et donner quelques préconisations qui me paraissent utiles. Le monde des plantes peut être fascinant, pour celui ou celle qui s’y penche avec curiosité et soif de découvrir. C’est une mine d’inspiration certaine pour les poètes, une palette de parfums et saveurs pour les amoureux·ses de la cuisine, une source de connaissances intarissable pour les passionné·e·s de la nature, de la santé et de la biologie. Un domaine fascinant, mais pas seulement Mais il serait déraisonnable de ne parler que de ces aspects : certaines plantes sont mortelles. Le risque de confusion est omniprésent, à chaque récolte. Le résultat d’une erreur d’identification peut mener, dans le meilleur des cas, à une petite réaction bénigne, mais cela peut aussi conduire à des dommages irréversibles sur certains de nos organes, et dans le pire des cas, au décès. Plusieurs étapes pour progresser Le monde végétal est à approcher avec patience et humilité : une sortie accompagnée d’un·e professionnel·le, ou un livre ne suffiront pas, selon moi, à faire entrer dans notre cuisine ou notre salle de bain une nouvelle venue. Ces démarches sont nécessaires et participent au chemin vers l’autonomie, qui se fait par étapes. Il est essentiel de passer du temps à étudier, à douter, à se former de nouveau, à vérifier les critères d’identification déterminants plusieurs fois avant une quelconque utilisation. Concrètement, voici mes habitudes : encore aujourd’hui, alors que j’étudie et pratique les plantes depuis plus de 15 ans, lorsque je rencontre une plante qui m’est inconnue, je la photographie, l’observe sous toutes ses coutures : a-t-elle des poils, des tâches ? Sa tige est-elle ronde ? Carrée ? Quelle est son odeur? Recouper les sources Petite ciguë (Aethusa cynapium) au jardin : feuilles de persil au premier plan, et ciguë au second plan (toxique mortelle). J’ouvre systématiquement deux à trois livres pour recouper mes observations, ainsi qu’avec des sites-ressource : je vérifie les critères d’identification de la plante ET ceux des confusions possibles. Si c’est une plante comestible, alors vient la phase de test pour la saveur, les doses et les manières de l’accommoder. Je commence toujours par une très petite quantité, car tous les goûts sont dans la nature, c’est le cas de le dire 😉 Ensuite seulement, la nouvelle plante prend sa place dans mes recettes ou soins. Concernant l’emploi en phytothérapie, les précautions à prendre sont encore plus grandes. Il arrive qu’une année entière soit nécessaire afin de « connaître » une plante. J’ai besoin d’observer le végétal à chaque saison. Souvent, les feuilles d’une plante d’octobre n’ont rien à voir avec celles du mois de mai, en termes d’aspect, de goût, voire de toxicité. De la patience donc, car j’estime que ce processus est incompressible. Pour conclure, je retiendrai l’importance de mettre en place des automatismes de vérification lorsque l’on part en cueillette, même si l’on ne se considère pas comme novice. Et n’oublions pas que nous sommes seul·e·s responsables de ce que nous consommons. Liste non exhaustive des ressources que j’utilise : https://www.tela-botanica.org/ : très riche, en descriptions botaniques et clichés, vous y trouverez de nombreuses informations dont le statut de protection des plantes en fonction des zones géographiques.http://abiris.snv.jussieu.fr/flore/herbier.php : un herbier virtuel avec des photos type « botanique » et professionnelles, idéales pour comparer avec un échantillon.http://www.floretox.fr/ : assistance en ligne pour l’identification des plantes toxiques de France.La flore de Jeanne Covillot : « Clé d’identification illustrée des plantes sauvages de nos régions »Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, de François Couplan et Eva Styner.Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France, de Paul-Victor Fournier J’offre aux personnes participant à mes ateliers/formations ou marche-conférences un suivi et je propose de vérifier leurs futures cueillettes des plantes détaillées ensemble. En ce moment, les inscriptions à la formation « Plantes Sauvages » sont ouvertes, informations ICI.... Lire la suite…

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Évènements à venir

Mai
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dim
9 h 00 min Journée plantes sauvages comesti...
Journée plantes sauvages comesti...
Mai 2 @ 9 h 00 min – 17 h 30 min
Journée plantes sauvages comestibles et médicinales en partenariat avec gentiana
Le programme détaillé est à venir, l’adhésion à l’association gentiana sera obligatoire, site web ICI. Cette journée sera composée d’une sortie autour de Grenoble, d’un repas partagé très certainement près des locaux de gentiana (Maison… Lire la suite Journée plantes sauvages comestibles et médicinales en partenariat avec gentiana
Mai
19
mer
18 h 00 min Sortie Plantes sauvages comestib...
Sortie Plantes sauvages comestib...
Mai 19 @ 18 h 00 min – 19 h 45 min
Toutes les informations ICI! Et toutes vos questions sont les bienvenues par mail à lechosauvage@gmail.comPartager :TwitterFacebookLinkedIn
Mai
20
jeu
12 h 15 min Sortie plantes sauvages comestib...
Sortie plantes sauvages comestib...
Mai 20 @ 12 h 15 min – 13 h 30 min
Toutes les informations ICI! et toutes vos questions sont les bienvenues par mail à lechosauvage@gmail.comPartager :TwitterFacebookLinkedIn
18 h 00 min Sortie plantes sauvages comestib...
Sortie plantes sauvages comestib...
Mai 20 @ 18 h 00 min – 19 h 30 min
Toutes les informations ICI! et toutes vos questions sont les bienvenues par mail à lechosauvage@gmail.comPartager :TwitterFacebookLinkedIn
Mai
30
dim
10 h 00 min Journée découverte plantes sauva...
Journée découverte plantes sauva...
Mai 30 @ 10 h 00 min – 16 h 30 min
Le 30 mai 2021, je vous propose de vous accompagner dans l’émerveillement que peut procurer le monde végétal. Dans un lieu unique, à Lans en Vercors chez Agathe et Sophie, nous dédierons cette journée à… Lire la suite Journée découverte plantes sauvages Lans en Vercors
Juin
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jeu
18 h 00 min Sortie Plantes sauvages comestib...
Sortie Plantes sauvages comestib...
Juin 3 @ 18 h 00 min – 19 h 45 min
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Juin
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mer
9 h 00 min Journée plantes sauvages comesti...
Journée plantes sauvages comesti...
Juin 9 @ 9 h 00 min – 17 h 30 min
Journée plantes sauvages comestibles et médicinales en partenariat avec gentiana
Le programme détaillé est à venir, l’adhésion à l’association gentiana sera obligatoire, site web ICI. Cette journée sera composée d’une sortie autour de Grenoble, d’un repas partagé très certainement près des locaux de gentiana (Maison… Lire la suite Journée plantes sauvages comestibles et médicinales en partenariat avec gentiana
Juin
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9 h 30 min Sortie Plantes sauvages comestib...
Sortie Plantes sauvages comestib...
Juin 20 @ 9 h 30 min – 12 h 30 min
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14 h 00 min Sortie Plantes sauvage comestibl...
Sortie Plantes sauvage comestibl...
Juin 20 @ 14 h 00 min – 17 h 00 min
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Juin
27
dim
10 h 00 min Journée découverte des plantes s...
Journée découverte des plantes s...
Juin 27 @ 10 h 00 min – 16 h 30 min
Le 27 juin 2021, je vous propose de vous accompagner dans l’émerveillement que peut procurer le monde végétal. Dans un lieu unique, à Lans en Vercors chez Agathe et Sophie, nous dédierons cette journée à… Lire la suite Journée découverte des plantes sauvages, Lans en Vercors
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